jeudi 21 mai 2015

La mort c'est la vie !

  

une représentation de la mort
« En mon âme je suis libre »
C’est l’intitulé  d’une émission de la religion du son et de la lumière : ECKANKAR. C’est un programme mensuel diffusé sur la chaine de télévision privée Canal3 tous les 2ème dimanches du mois. « En mon âme je suis libre », c’est un rendez-vous d’enseignement pour élever l’âme.

Le numéro du mois de juin se penchera sur une réalité métaphysique que constitue la  Vie, que dis-je sur la Mort ! « N‘en parles pas s’il te plait ! Ne peux-tu pas changer de thème ? », s’interroge de façon offusquée  une amie.

 Comme elle, bon nombre de personnes ont peur de la mort. Ce mot  suscite crainte et répulsion. Dans l’imaginaire collective, la mort est associée au diable, au démon, à la couleur noir des ténèbres, à l‘enfer, etc. « Elle est souvent représentée sous forme d'un squelette (ou d'un squelettoïde présentant quelques rares lambeaux de peau sur certains os) ou parfois vêtu d'un grand manteau noir à capuche. » Malheur à celui qui vous prédit la mort ! Celui-ci là est maudit et traité de tous les noms d’oiseau. On réclame le droit de vivre. On formule ainsi donc le souhait de vivre longtemps et longtemps ! Pourquoi cette peur de la mort ? A-t-on le pouvoir de l’éternité ? Peut-on  faire arrêter le vol du  temps qui court ? On s’accroche à la vie, à ce vœu de longévité, comme à une bouée de sauvetage.


De cette vue, pour « demeurer » dans cette vie, on recourt à des pratiques diverses pour aspirer à une certaine immortalité. Mais paradoxalement, on enregistre fréquemment des cas de suicide. Le déni de la vie, la peur de l’inconnu, les souffrances et autres difficultés conduisent à y mettre fin à sa vie. Cet arrêt volontaire du cycle de vie, différent de l’euthanasie est condamné par de nombreuses religions. Pour celles-ci, se suicider, c’est fuir la vie qui est un « don de Dieu » constate l’un de  mes amis eckistes.

En fait, l’attachement aux choses de la vie n’est que physique et matérielle. La mort n’est que la mort du corps physique qui est un véhicule de l’âme. «L’âme est immortelle », renchérit mon invité sur l’émission dans sa conclusion de notre séance de briefing. Pour ce dernier, il n’y a pas de démarcation entre la vie et la mort. il existe bien une vie au-delà de la tombe. C’est l’intitulé du thème de la prochaine émission ,« En mon âme, je suis libre ».
 
par Berthe Angèle MENSAH