samedi 30 mai 2015

LA LIBERTE DE LA PRESSE EN QUESTION


Liberté d'expression
Autrefois nos peuples étaient contraints d’applaudir la gestion quoique bonne ou mauvaise de l’exécuteur. Ainsi annuellement en plus des subventions de nos bailleurs de fonds chaque citoyen cotisait sans savoir au juste à quoi servaient les fonds. Alors qu’on entendait détournement par-ci, disparition de fonds par- là sans cesse. Et qui pouvait oser se prononcer sans être châtié. Qui ? Est –ce Tonagnon à la tête brulée ?   C’était  le silence dans la douleur car était absente la libre circulation des pensées par crainte de représailles.
Cependant mon grand-père mécontent et téméraire choisit résolument la réticence mais il fut régulièrement brutalisé. Et de force, le tribut lui était retiré.
La majorité de nos concitoyens connaissaient pareil sort.
Comment solutionner donc ces difficultés. Et qui pouvait oser publier ses opinions ?
Arriva dans ce flot de désagréments 1990 qui fit tourbillonner politiquement le pays qui  bascula dans le bon sens en se retrouvant assis sur un régime de dignité :
C’est la démocratie avec son partage du pouvoir. Désormais l’Exécuteur, les législateurs, les constitutionnalistes  et même la presse vont déceler ensemble les besoins du peuple docile et paisible.C’est cette méthode démocratique de gouverner qui maintient la paix et qui aboutit aujourd’hui à la ramification de tous les pouvoirs avec la décentralisation .De là, même le plus analphabète peut s’ingérer sans risques de châtiment dans les saffaires politiques  du pays au même titre que le savant. Et cette démocratie doit être cernée de toute part pour servir et valoir à tous.
Mais pourquoi la démocratie ne va-t-elle pas servir la presse béninoise dans son entièreté ?
Un quart de siècle est passé sans que la presse  béninoise classée quatrième pourvoir ne soit pas véritablement libre.Un quart de siècle et la poursuite judiciaire poursuit son cours ;
Un quart de siècle  de bâillonnement et de réclamations. Vingt cinq ans  de démarche vers la vraie liberté ; la presse sans tuteur, orpheline parmi les enfants chéris des pouvoirs ; toi qui libères le peuple de l’oppression ; presse pourvoir des pouvoirs, voix des sans voix. Arme de l’opprimé arrache ta liberté, plus de bâillon.



Alexis ASSOGBA ETUDIANT CESTI BENIN