jeudi 21 mai 2015

Jean Pliya vit dans les coeurs!

Deuil d’un auteur contemporain
Le Bénin pleure Jean Pliya

Le père du Renouveau Charismatique vient de rendre l’âme. Jean Pliya, est décédé sans être malade, le jeudi 14 mai 2015, soit le jour de la montée du Christ au ciel. En terme clair, Jean Pliya vit dans les coeurs. Salut l'artiste.
 

Jeudi 14 mai 2015. Jour de l’ascension, c’est-à-dire la montée du Christ au ciel. Une fête que les fidèles chrétiens célèbrent avec grande pompe. Mais ce jour est tout particulier pour les béninois d’une part et les chrétiens catholiques d’autre part. En effet, le professeur Jean Pliya, écrivain contemporain, très célèbre, a rendu l’âme alors qu’il s’était rendu à Abidjan pour donner des enseignements, comme c’est de son habitude.  La mort de Jean Pliya, est un deuil national, qui plonge tout les citoyens béninois dans une grande tristesse. Depuis le jeudi 14 mai, la triste information fait le tour du Bénin et du monde, comme une trainée de poudre.  Jean Pliya très familier au monde scolaire et universitaire part laissant derrière lui une panoplie d’ouvrages qui font parler de lui. Ces ouvrages, faut-il le rappeler ont rendu célèbre Jean Pliya. Homme politique, responsable religieux, grand intellectuel, Jean Pliya reste une grande valeur pour le Bénin et l’Afrique. Selon un témoignage à lui rendu par Amos Elègbè, l’un de ses anciens élèves et étudiants, Jean Pliya est un homme comblé. On retient que l’homme est un écrivain émérite qui a laissé beaucoup d’enseignement et le savoir-vivre en société à la postérité.  Amos Elègbè fait savoir qu’il enseignait entre-autres, de rechercher la quête permanente de l’excellence, la probité intellectuelle… Ses actions dans le monde religieux prouvent combien il a contribué à réunir les populations de tous les continents autours de leurs intérêts. En témoigne ses émissions de partage sur la radio catholique Immaculée Conception. 

Jean Pliya, un homme au parcours impressionnant 

Jean Pliya est aussi reconnu en milieu politique, pour avoir occupé des postes de responsabilité. Directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale de 1960 à 1963. Ancien ministre de l’information et du tourisme en 1963. Député à l’Assemblée nationale, il est aussi le premier secrétaire de l’Assemblée nationale de 1964 à 1967. Il a fait ses preuves aussi à travers quelques directions départementales et à la tête de l’Université nationale du Bénin. D’abord vice-doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université nationale du Bénin de1972 à 1974. Ensuite vice-recteur de l’Unb de 1975 à 1981et enfin recteur de l’Unb de 1981 à 1983. Rappelons qu’il a été membre de la commission internationale de réflexion sur le développement futur de l’éducation, Unesco, Paris de 1979 à 1981. Membre titulaire du Conseil d’administration et du comité permanent  de l’institut de l’Unesco pour l’éducation de 1980 à 1983. Jean Pliya a été le responsable de la jeunesse étudiante chrétienne (Jec) et de l’action catholique des familles à l’Université de Toulous. Il est le représentant de l’Afrique comme laic au Synode des évêques d’Afrique et de Madagascar en 1994 à Rome. Précurseur du Renouveau charismatique, il a été le responsable national de ce groupe de prière jusqu’à sa mort avec des prédications et des évangélisations dans le monde entier.  Père de sept enfants, Jean Pliya a rendu l’âme à l’âge de quatre vingt (84) ans.  IL laisse à son actif plusieurs ouvrages tant dans le domaine de l’éducation que dans la religion. On peut citer Kondo Le requin, qui a reçu le grand prix de Littérature d’Afrique noire, à Paris en 1967, La secrétaire particulière : deuxième prix du concours radiophonique de l’Ocora, à Paris en 1967. L’Arbre fétiche bénéficie du prix de la meilleure nouvelle africaine en 1963 à Paris. Le Chimpanzé amoureux, Les tresseurs de cordes, La fille têtue … sont à mettre à l’actif de Jean Pliya. Le monde retient ces pensées célèbres de l’homme : « La construction d’une nation moderne, requiert la destruction de certaines reliques du passé » ou encore « C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle »… 


Alexis METON