Il faut regretter la
tendance qui s’est généralisée dans beaucoup de domaines et qui consiste à
faire appel pour un poste à un joker débutant.
Il serait au contraire
souhaitable que le responsable soit comme ce fut le cas au temps jadis et
durant une longue période, quelqu’un ayant selon l’expression, « Roulé sa
bosse », étant passé par les différents services qu’il est sensé diriger
et ayant ainsi acquit l’expérience et la compétence qui lui donneront l’autorité
indispensable pour remplir convenablement sa mission.
Aujourd’hui, pour être chef,
il suffit soit d’être du parti du grand bosse, soit de parler le dialecte grand
bosse ou encore d’avoir fait les bancs avec le grand bosse et d’avoir été un
proche ou à défaut savoir parler la langue du chef.
Un chef nommé de cette
façon, prend souvent dans ce cas, le titre de patron.
La porte est alors ouverte à
une répétition de scandales. Les partisans n’ayant aucune raison de soupçonner
le patron, seront fâcheusement impressionnés par ce scandale de mauvaises
nouvelles et reconnaîtront que ça ne va pas et qu’il conviendrait de
mettre un terme à la « gabegie ».
Les frustrés voient leur
thèse confirmée par les faits, les comportements.
Les neutres seront indignés par
la répétition des scandales et seront amenés sans doute à prendre position.
C’est en contrecarrant la
valeur du chef que nous assistons à toutes les dérives constatées ça et là dans
nos services, dans nos administrations.
Nous devons penser autrement
la manière de nommer les responsables de nos structures.
Brice Edmond TCHIBOZO