Le non payement d'émolument aux agents électoraux au lendemain du
scrutin du 26 avril dernier, a créé des mécontentements entre
citoyens des 21ème et 22ème circonscriptions électorales.
Le retard qu'a connu le payement des émoluments aux agents électoraux
et représentants parlementaires majoritaires et minoritaires, a
favorisé une insurrection au sein des ayants droit. Des menaces fusant
de toutes parts, viennent vivifier le ras-le-bol quotidien de ces
agents recrutés par la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA
). Selon certaines voix, les ayants droit promettent de fil à
retordre aux organisateurs des prochaines élections communale et
locale tant qu'ils n'auraient pas satisfaction à leur revendication .
Le montant d'abord dérisoire non encore totalement payé, auquel
s'ajoute le calvaire que vivent ces agents dès une certaine annonce du
payement à quitter les zones pour les arrondissements urbains des
communes et ceci après des dizaines de kilomètres et se retourner
bredouille , sont entre autres considérations qui fâchent déjà les
populations d'Adja- Ouèrè, Kétou, Pobè, Sakété et Ifangni , qui,
souhaitent que la CENA trouve des bonnes issues pour éviter
d'éventuelles ambiances surchauffées qui ne seraient pas de nature à
fumer le calumet de la paix.
Donatien AHOUANDJINOU Cesti Bénin