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A gauche le ministre de la Culture Jean Michel Abimbola |
Je vous ai prévenu hier nuit et
vous avez déprogrammé pour venir représenter vos confères symboliquement parce que
au départ je me suis dit, il n’est pas besoin d’inviter de déranger nos chers
amis et chers frères des communes voisines ou les autorités ministérielles
parlementaires ou autres. C’est
qu’aujourd’hui nous nous sommes en vue, en train d’expliquer, le code électoral
à nos militants, à nos coordinations.
Donc il ne s’agissait pas d’un
meeting classique, il s’agissait d’une
formation, d’une sensibilisation. Mais je me suis dit la famille FCBE est
grande, est large, et qu’il fallait symboliquement vous informer, c’est juste
une information, et vous avez dit ha non, si vous faites sensibilisation nous serons à vos côtés.
Donc, je voudrais que puissiez applaudir
très forts les Maires. Monsieur le Maire d’Ifangni, Monsieur RAYMOND FAFOUMI
levez vous, Monsieur le Maire. Je voudrais également remercier sincèrement, le
Maire de Adja-Ouèrè, Monsieur Djiman FACHOLA, levez vous Monsieur le
Maire merci beaucoup merci d’avoir fait le déplacement.
Je voudrais remercier les
délégations qui sont venues d’Ifangni, de Kétou et d’Adja-Ouèrè, pour vous dire
qu’aujourd’hui à Pobè, la famille FCBE s’organise pour les prochaines échéances
électorales. Probablement d’ici la fin de l’année, les élections communales,
d’ici huit mois les élections législatives et que dire de l’élection
présidentielle. IL était important que
nos militants à la base soient suffisamment outillés, informer du nouveau code
électoral, il s’agissait d’expliquer le mécanisme de la CENA, la LEPI et toutes
les nouvelles subtilités introduites par le législateur. C’était également
l’occasion d’installer formellement, solennellement les différentes
coordinations d’arrondissement de Pobè.
Monsieur le Président de la
République, c’est pour vous dire que Pobè est organisé et structuré. Pobè
attend pour vous montrer que le prochain KO aura lieu à Pobè. Parce que Pobè
depuis 2006, n’a pas varié d’élection en
élection, nous sommes allés d’une minorité à une majorité. Et c’est avec
beaucoup de plaisir, beaucoup de joies et la fraternité que nous accueillons
tous les nouveaux arrivants.
En effet Monsieur le Président de la
République, on nous a dit de nous multiplier, on nous a dit de nous additionner
et c’est avec beaucoup de bonheur que nous voyons venir de nouvelles têtes.
C’est vrai, ces têtes nous ont tellement fait souffrir par le passé. Mais
quelle joie de nous les retrouver aujourd’hui avec nous, convaincu par notre
combat. Et je voudrais les en féliciter.Je voudrais les en féliciter.
Mais en vain, je voudrais m’inspirer
un peu de l’histoire des trois petits cochons.Vous voyez que je vais chercher
loin. Je voudrais dire que, il y a ceux qui ont construit leur maison en
paille, il y a ceux qui ont construit leur maison en bois et nous les FCBE,
nous avons construit notre maison en béton armé. Le béton FCBE qui est armé. Alors
le grand méchant loup est arrivé, en politique le méchant loup c’est la
division, c’est la zizanie. Le grand méchant loup a soufflé, la maison de
paille est tombée. Certains dans cette maison, ont couru pour venir dans notre
maison en béton, nous les avons accueillis. La zizanie a continué dans la
sphère politique et a détruit la maison de bois. Les habitants de la maison de
bois ont couru, certains ont tapé à notre porte pour rentrer et dans la maison
en béton armée. Mais une fois à l’intérieur, il y a des règles, il y a des
codes. On ne fait pas pipi dans la cuisine, on ne dort pas dans le séjour et on
ne rentre pas n’importe comment dans la maison du fétiche, dans la chambre du
fétiche. Voilà ce que nous souhaitons,
nous souhaitons qu’il y ait des règles, nous souhaitons que celui qui veut se
coucher rentre dans la chambre, celui qui veut regarder la télévision et se
reposer dans le canapé au salon. Celui qui veut faire la cuisine, à la cuisine.
Et celui qui a des besoins pressant, vous connaissez la suite, nous
n’accepterons jamais que la zizanie, la division qui était ailleurs et qui a
détruit ces différentes maisons viennent détruire FCBE ici à Pobè. FCBE à Pobè
ne sera jamais détruite.
Et, Je voudrais avertir les uns et
les autres que notre passage à l’Assemblée Nationale, c’est éphémère.Notre
passage d’une Mairie, c’est éphémère. Notre passage au gouvernement oulala,
c’est encore plus éphémere. Mais notre existence et notre passage à Pobè ou à
Kétou ou ailleurs dans le Plateau, notre existence dans le Plateau, c’est définitif
personne ne nous chassera de Pobè, ni de Kétou, ni de Sakété, ni d’Ifangni, ni
d’Adja-ouèrè.
Nous sommes prêts à tout faire pour
défendre Kétou, Pobè le Plateau et le Bénin.Et nous n’accepterons pas, qu’on
nous intimide, nous n’accepterons pas, parce que nous avons commencé ce travail
depuis fort longtemps. Et quand vous nous rejoignez quelque soit le moment que
vous nous rejoignez, respecter nous, nous sommes vos doyens politiques, je dis
bien en politique, respecter nous. Pour qu’ensemble, nous puissions aider le
Chef de l’État à bâtir cette nation.
Monsieur le Président de la République,
en ma qualité de facilitateur départemental du Plateau, en ma qualité de député
élu dans la 22ième circonscription électorale en ma qualité de Ministre, vous
m’avez fait l’honneur de m’appeler à vos côtés depuis plus de trois ans
maintenant, Monsieur le Président de la République, je vous en remercie.
Notre loyauté est totale, et vous
serez certains que Pobè et Kétou sont débouts à vos côtés, vous pouvez être certain que tout
le Plateau sera bien organisé à vos côtés.La division n’aura pas raison de
notre force et du développement que nous souhaitons tant pour nos malheureuses
populations en difficultés, nous avons entendu aujourd’hui les doléances.
Mais nous avons expliqué aux
populations tout ce que vous faites pour l’assainissement de Pobè, pour
l’électrification des arrondissements des chefs lieux d’arrondissement, pour
l’adduction d’eau et j’en passe. Pobè est convaincu
Monsieur le Président de la République,
et n’a pas besoin d’un messie ou d’un sauveur. C’est un travail patient.
Monsieur le Président de la République, regarder les populations de Pobè qui
ont été averties en vingt quatre heures.
Regarder les !
Regarder les !
Debout !
Sans artifices, nous n’avons pas
eu besoin de dire que vous venez Monsieur le Président de la République.Nous
avons dit Pobè lève toi pour YAY BONI et Pobè est debout pour YAYI
BONI.Militants de Pobè soyez sereins. Nous sommes avec vous et vous êtes avec
nous. Et par la grâce de Dieu, par les mânes de nos ancêtres Pobè sera
toujours debout avec YAYI BONI pour le développement de notre cher pays, pour
le développement de notre cher département, pour le développement de nos chères
communes.
Je vous remercie.